Au début de la création, il y avait la vocation.
- soniadjebaili
- 20 janv. 2015
- 2 min de lecture
La route de l'auto édition s'annonce difficile.
L'excitation est à son comble et le travail ne me fait pas peur.
Même si écrire est une évidence qui s'est imposée à moi il y a bien longtemps,
s'auto éditer s'avère être une tâche beaucoup plus importante qu'il n'y paraît.
Trop de casquettes pour une seule. Qu'à cela ne tienne !
Une autodidacte invétérée je suis. Mes textes lus, c'est l'objectif que je me suis fixé.
Mais n'allons pas trop vite ! Revenons bien plus loin en arrière sur cette route qui s'est tracée sous mes pieds d'écrivant, et, laissez moi vous raconter l'histoire de ma trajectoire d'auteure.
Au départ sur cette voie, une sensation, un sentiment qui s'est présenté à moi, toute petite déjà. Un mot qui prends tout son sens aujourd'hui :
La vocation !
Avant même d'aimer lire puis écrire j'ai aimé écouter. Que ce soit des discussions de grands frères et sœurs ou les anecdotes des maîtresses d'écoles, tout ce que j'entendais me propulsait dans le monde imaginaire.
Des images toutes prêtes à regarder passivement, je n'en avais pas. Un peu plus tard, je n'en avais même plus besoin !
Mes images intérieures, créées au gré de l'écoute étaient mon terrain de jeu secret. Je m'amusais à combler le vide de certains détails manquants. C'était ma télé à moi.
La rêverie était une seconde nature et celle qui m'y transportait le plus vite était ma mère.
Les petits déjeuners de fin de semaine étaient mes moments préférés, ceux où assise autour de la table, j'attendais que chaque membre de la famille s'en aille pour ne rester qu'avec elle. Un tête à tête prolongé jusque presque midi pendant lequel elle me contait son enfance avec assez de précisions pour me rendre spectatrice et non plus créatrice des images qu'elle me servait. Elle était mon idole, une conteuse hors paire, à cette époque. Et je me délectais des péripéties, pas toujours drôles, qui avaient jalonné son enfance. L’intonation de sa voix, la description minutieuse des lieux traversés, les situations rocambolesques dans lesquelles elles se dépêtrait toujours me donnaient à chaque fois l'envie de raconter à mon tour.
A chaque fois, ma mère m'entendait lui dire, sincère :
— Quand je serais grande, tu raconteras et moi j'écrirai !
Et vous qu'est-ce qui vous a donné l'envie d'écrire ?
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